Amaurobe féroce
Amaurobius ferox (Walckenaer, 1830)
- 13 observations
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12
communes -
12
observateurs -
4
organismes -
Première observation
1900 -
Dernière observation
2023
Ceaucé - Donville-les-Bains - La Bonneville-sur-Iton - Le Dézert - Lonlay-l'Abbaye - Lyons-la-Forêt - Marchemaisons - Rives d'Andaine - Saint-Vaast-la-Hougue - Sées - Tourouvre au Perche - Yvetot
Avertissement : Seuls les producteurs et les fournisseurs du jeu de données, renseignés dans les métadonnées, sont affichés dans la liste ci-dessous. Ces derniers auront, pour un même jeu de données, une part d'aide à la prospection égale. Par conséquent, les pourcentages affichés ne sont pas cumulables entre eux.
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Inventaire National du Patrimoine Naturel
Participation à 9 Observations
Part d'aide à la prospection : 69.23 %
Fiche organisme
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Parc Naturel Régional et géoparc mondial UNESCO Normandie-Maine
Participation à 6 Observations
Part d'aide à la prospection : 46.15 %
Fiche organisme
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Habitants-bénévoles (PNRNM)
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 15.38 %
Fiche organisme
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GRoupe d’ÉTude des Invertébrés Armoricains
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 7.69 %
Fiche organisme
Informations espèce
Europe occidentale, Amérique du Nord
Caractères distinctifs, espèces :
Taille - femelle : 11-16 mm, mâle : 8-10 mm.
C’est une espèce noirâtre, d’aspect velouté, avec des taches plus claires sur l’abdomen. Les filières sont particulières avec la présence d’un cribellum qui manque chez les espèces de Coelotes qui lui ressemblent. Il y a huit espèces dans le genre Amaurobius en France, A. ferox est la plus grande et la plus sombre.
Milieux colonisés :
L’espèce colonise des milieux plutôt sombres et humides : forêts, entrées de grottes, caves. Sa toile est tissée dans des zones avec de profondes anfractuosités : murets non jointés, arbres morts,…
Chasse :
La toile est tissée sur une surface plus ou moins plane et prolonge vers l’extérieur une retraite profonde. Les fils cribellés servent dans la retenue des proies et confèrent un aspect bleuté à la toile. Avertie, l’araignée jaillit de son repaire, mord la proie, puis l’entraîne au fond de la retraite. La toile est reconstruite au début de la nuit. La plupart des individus effectuent cette réfection à la même heure. Pour cela, ils envoient sur la toile des flots de soie cribellée qu’ils prennent alternativement au moyen du peigne (calamistrum) de leurs pattes postérieures dans un mouvement saccadé rapide.
Développement, cycle :
On peut trouver des adultes des deux sexes toute l’année, beaucoup moins abondants en été. Le cycle dure deux ans. L’accouplement a lieu au printemps. La copulation s’effectue hors du repaire, sur la toile. Le mâle quitte sa partenaire juste après l’accouplement. Le cocon est pondu dans la toile, il est recouvert de soie blanchâtre et comprend de 80 à 130 œufs. Peu de temps après l’éclosion des jeunes et leur première mue, la femelle dépose une masse d’œufs trophiques qui sert de nourriture aux jeunes. Ensuite, ils ne peuvent pas encore capturer de proies mais ils dévorent la mère puis, quelques semaines plus tard, se dispersent.
Source : fiche descriptive, INPN
Répartition actuelle en France métropolitaine
Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Observations mensuelles
Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.
Sources des données du taxon
Avertissement : Les producteurs (personne en charge de la plateforme) et les fournisseurs (personne ou organisme ayant récupéré les données et les ayant transmises au SINP) de données, affichés dans les graphiques ci-dessus, sont issus des métadonnées transmises lors du versement des données sur la plateforme.