Coelote terrestre
Coelotes terrestris (Wider, 1834)
- 13 observations
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8
communes -
8
observateurs -
2
organismes -
Première observation
1899 -
Dernière observation
2019
Aubry-le-Panthou - Cherbourg-en-Cotentin - La Bellière - Le Bouillon - Les Monts d'Andaine - Lyons-la-Forêt - Montfiquet - Vatteville-la-Rue
Avertissement : Seuls les producteurs et les fournisseurs du jeu de données, renseignés dans les métadonnées, sont affichés dans la liste ci-dessous. Ces derniers auront, pour un même jeu de données, une part d'aide à la prospection égale. Par conséquent, les pourcentages affichés ne sont pas cumulables entre eux.
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Inventaire National du Patrimoine Naturel
Participation à 6 Observations
Part d'aide à la prospection : 46.15 %
Fiche organisme
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Parc Naturel Régional et géoparc mondial UNESCO Normandie-Maine
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 30.77 %
Fiche organisme
Informations espèce
Europe moyenne (manquant au Nord et au Sud)
Caractères distinctifs, espèces :
Taille - femelle : 10-14 mm, mâle : 8-10 mm.
L’espèce présente des pattes et un céphalothorax brun foncé avec un abdomen noir velouté avec des taches en chevron plus claires. Elle a le même aspectqu’un Amaurobius mais ses filières antérieures sont développées et ne sont pas des plaques (cribellum). On compte 7 espèces dans le genre Coelotes en France, et trois autres dans des genres très proches (Inermocoelotes et Pyreneteiga). L’observation des pièces génitales est indispensable pour identifier les espèces.
Milieux colonisés :
L’espèce colonise les pierres, les souches et la litière en forêt. On la trouve aussi dans des steppes, des landes peu ensoleillées (exemple : Mont d’Arrée en Bretagne).
Chasse :
L’espèce tisse une toile très peu étendue, de quelques centimètres, en prolongement d’une longue retraite en tube qui se développe au sol sous une pierre, une branche ou dans la végétation. Il est actif la nuit et capture de nombreux coléoptères, cloportes ou mille-pattes. Les proies qui s’aventurent le long de la toile sont mordues puis entraînées dans la retraite.
Développement, cycle :
Les adultes mâles sont présents en fin d’été, les femelles du printemps à l’automne. Le cycle semble annuel.
La femelle élargit sa retraite au moment de la période de ponte en juin-juillet, c’est dans un espace étendu qu’elle dépose son cocon, contenant 40 à 60 œufs, et qu’elle reste avec sa progéniture. Après l’éclosion et la sortie des jeunes du cocon, la femelle capture des proies qu’elle régurgite à ses jeunes ou qu’elle met à leur disposition. Ceux-ci chassent ensuite dans le nid et en développent la construction. La femelle meurt aux premiers froids de l’hiver et est dévorée par sa progéniture qui reste dans le nid et ne se dispersera qu’après la fin de l’hiver.
Source : fiche descriptive, INPN
Répartition actuelle en France métropolitaine
Cartographie issue de l'INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Observations mensuelles
Avertissement : les observations sans date précise peuvent être enregistrées à la date du 01/01. La fréquence des observations au mois de janvier ne reflète donc pas nécessairement la réalité.
Sources des données du taxon
Avertissement : Les producteurs (personne en charge de la plateforme) et les fournisseurs (personne ou organisme ayant récupéré les données et les ayant transmises au SINP) de données, affichés dans les graphiques ci-dessus, sont issus des métadonnées transmises lors du versement des données sur la plateforme.